Et voici que l’inénarrable Walter Proof rechausse ses moufles. Et voici qu’il ressaisit son bâton de pingouin pèlerin, et qu’escorté de son équipe de bras cassés, il remet sur le métier de l’Inaudible son ouvrage immémorial, sans cesse recommencé, jamais terminé, toujours éboursifflé.
Et voici que voilà que ça donne un volume 26 de l’Inaudible, dont le menu se décline comme juste là :
Questionnement :
De la relativité des dictons et proverbes de nos belles provinces
(Lao Thêt Dahn)
Notre spécialiste de la philosophie historique existentielle (ou de l’existence historique et philosophique, allez savoir…) se penche avec la plus grandes prudence sur l’origine d’une expression populaire et périphérique, qu’on croyait perdue depuis la nuit des temps, et même bien avant.
Et puis non.
Les voyages de Piotr
(Piotr Wenceslas Karamatsulis)
Notre étourdissant voyageur est toujours dans l’Emirat d’Aigoû.
Il nous y présente le magnificent Emir Kestuditsa, commentateur des croyants, souverain tutélaire d’une bonne partie du monde, lumière des astres et des désastres, et nous fait visiter son magnifique Palais.
C’te veine qu’on a, c’est pas croyable.
Les recettes de Magali Nacée :
La ragougnasse de martin-pêcheur aux pipistrelles de Calédonie
(Magali Nacée)
En direct de son nouveau restaurant de New York, 5e avenue (elle s’emmerde pas nous épatera toujours, celle-là), la super-woman de l’Inaudible nous fait goûter une nouvelle recette.
Burpe.
Musique :
B-sides to songs you’ll never hear
(Peter Kemble)
On l’appelle aussi Sounddoc, Cheesehead ou I, sine perversion : c’est inaudible, c’est dans l’Inaudible…
Sans oublier bien sûr les Fulgurances, le Kikiadi et les Bonnes Blagues à Walter !
